Le réseau de microblogging Twitter a mis en ligne, jeudi 6 septembre, la dernière version de ses outils pour développeurs (API), qui réduit de nouveau la liberté laissée à ceux-ci. L’ouverture aux autres développeurs, notamment par une API, est la méthode en vogue pour attirer l’attention et générer l’usage par des tiers. Facebook, le service de stockage Dropbox ou le service musical Deezer insistent sur l’importance de ces outils pour leur développement commercial, qui permet à des développeurs tiers de créer des services basés sur Facebook ou Deezer.
Twitter avait d’abord misé sur les développeurs tiers pour assurer le succès de son service : de nombreuses entreprises ont notamment créé des applications ou programmes permettant d’utiliser Twitter de manière simple. Mais Twitter ferme progressivement l’accès à ces autres applications et services : avec cette version 1.1 de son API, le réseau social vient de supprimer ses flux d’information exportables (RSS et JSON).
DES RÈGLES CONTRAIGNANTES
Le service requiert également des clients tiers le respect d’un affichage strict des messages, calqué sur le modèle de son site. Les clients ne pourront plus afficherles tweets avec les messages d’autres réseaux, comme Facebook – une fonctionnalité présente sur de très nombreux logiciels, y compris dans Tweetdeck, propriété de Twitter. Ces clients, s’ils sont nouveaux, ne pourront pas dépasser 100 000 utilisateurs, les plus anciens 200 000. Annoncés depuis plusieurs semaines, ces changements ajoutent de nouvelles contraintes aux développeurs et renforcent leur dépendance vis-à-vis de Twitter. L’ancienne version de l’API disparaîtra elle dans six mois.
Les applications populaires devront se concerter avec Twitter avant toute évolution. L’entreprise a également annoncé qu’elle certifiera des services qu’elle considère comme exemples à suivre. Le but officiel de ces manœuvres est d’offrirune « expérience cohérente » aux utilisateurs, peu importe leur plateforme oulogiciel.
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