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Commençons par une définition : pour l’Insee, est “immigré” toute personne étrangère née à l’étranger et résident en France et ce, à vie ! Même ceux qui acquièrent la nationalité française par naturalisation, ils étaient plus de 143.000 en 2010 (143.275 acquisitions de la nationalité française 2010 : 62% par naturalisation, 4% par réintégration, 16% par déclaration anticipée, 15% par mariage, 3% autres), restent “immigrés” dans les chiffres.
Pour beaucoup, l’immigration est par nature “clandestine”. Sauf que, par définition, aucun chiffre vérifié ne permet de quantifier ces entrées illégales en France : les estimations vont du simple au double, de 200 à 400.000 immigrés clandestins seraient sur le territoire (Immigration clandestine en France = 200.000 à 400.000 personnes).
On peut regarder du côté des reconduites à la frontière, mais là aussi leur nombre varie beaucoup selon que l’on parle de la France métropolitaine ou des territoires d’outre-mer. (reconduites à la frontière en 2010 : France Métropolitaine : 28.000 – DOM : 35.000 dont 26.000 uniquement à Mayotte)
Le prix, lui, de ces expulsions est conséquent : plus de 20.000 euros par personne exclue du territoire français.
Regardons maintenant le flux majoritaire : l’immigration légale. Plus de 5,4 millions de personnes en 2009 (Immigration légale en 2009 : 5 433 000 personnes) qui sont venues en France pour trois raisons principales : le regroupement familial (46%), les études (28%) et la recherche de travail (10%). (humanitaire 10%, divers 6%).
Cela représente 8,4% de la population française. Une proportion qui n’a guère augmenté en 30 ans : en 1975 déjà, 7,4% des habitants de l’hexagone étaient nés étrangers à l’étranger, soit 3,8 millions de personnes à l’époque.
Dans les années 1990, ces flux migratoires provenaient majoritairement d’Europe (51%), Allemands, Italiens et Portugais en tête, alors qu’un tiers venaient d’Afrique (29%), principalement d’Algérie et du Maroc. La tendance c’est aujourd’hui inversée : l’Afrique devance légèrement l’Europe (Afrique : 42% en 2009, Europe : 38%) où Portugais, Italiens et Espagnols restent les plus nombreux.
Reste que les immigrés ne sont pas que de simples voyageurs : une fois en France, ils consomment, travaillent et prennent leur retraite. Souvent arrivés en âge de travailler, ils contribuent au budget de l’Etat à hauteur de 60 milliards d’euros via cotisations, TVA et autres impôts.
De l’autre côté, ils bénéficient de 48 milliards de prestations sociales (RMI, RSA, Sécu, CMU, etc.). Soit un solde bénéficiaire de 12 milliards dans les caisses de l’Etat.
La lutte contre l’immigration clandestine, elle, représente un budget annuel de 100 millions d’euros. Et là, ce sont les coûts qui incombent à l’Etat, les bénéfices, eux, étant répartis entre les sociétés privées qui commercialisent radars et vedettes pour surveiller nos côtes et frontières.
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